Rôle et évolution de l’hygiène scolaire dans l’enseignement secondaire de 1800 à 1910
Par Annie Tschirhart
Au cours du XIXe siècle, les médecins et les pouvoirs publics sont confrontés à la propagation des épidémies (choléra, fièvre typhoïde, variole) auxquelles s’ajoutent d’autres maladies endémiques telles que la tuberculose, la syphilis et l’alcoolisme ainsi que toutes celles liées au milieu professionnel.
Pour mieux comprendre les finalités des politiques de santé scolaire, l’auteur de l’article interroge les pratiques hygiéniques qui se mettent progressivement en place dans l’enseignement secondaire de l’Instruction publique, entre 1800 et 1910.
Mais vers le milieu du XIXe siècle, alors que se développent les concentrations ouvrières urbaines, ce n’est plus seulement la population des lycées et collèges qui intéresse le plus le législateur mais celle du Premier degré dont l’ignorance des règles d’hygiène et le refus de s’y soumettre inquiètent les pouvoirs publics.
Ce document a été publié dans Carrefours de l’éducation 2008/2 (n° 26), pages 201 à 213 en 2009.
L’auteure : Annie Tschirhart
Spécialiste de la discipline scolaire,
Spécialiste également des surveillants généraux.Université de Rouen Normandie
UFR des Sciences de l’Homme et de la Société
Pour compléter cette lecture, 1900 la tuberculose : péril national
Le musée de l’école de Montceau-les-Mines a publié un article retraçant la lutte contre le fléau de la tuberculose en 1900.
Le confinement de la population fut la solution.
L’auteur : Patrick PLUCHOT,
Président du Musée de la Maison d’école à Montceau-les-Mines